Les coûts supplémentaires apparaissent dès l’intégration du Cloud dans l’environnement IT de l’entreprise, puisque celle-ci est souvent prête à payer bien plus cher que prévu pour s’assurer une bonne migration.
L’offre de services Cloud est extrêmement complexe du fait de l’hétérogénéité des offres des différents fournisseurs. Lors de l’établissement du contrat, les fournisseurs proposent de nombreuses formules de stockage, rendant le choix difficile et faisant apparaître aujourd’hui les premiers courtiers de services Cloud. La majorité des organisations, par excès de prévoyance, et par manque de conseils, ont alors tendance à prendre la formule d’accessibilité des données la plus onéreuse, par simplicité, alors qu’elles n’en ont souvent pas le besoin. Elles surestiment également les ressources nécessaires aux collaborateurs (mémoire, puissance, espace…), si bien que des ressources se retrouvent sous-utilisées voire totalement inutiles. Et pendant ce temps, les fournisseurs continuent de facturer la totalité des ressources souscrites. Cela représente un véritable gaspillage budgétaire pour de nombreux services informatiques.
L’estimation des coûts est donc rendue compliquée par le système de facturation à l’usage. Donner un accès au compte administrateur Cloud revient à donner accès au compte bancaire de l’organisation : chaque utilisation alourdit la facture. Les difficultés de visualisation et de compréhension des dépenses Cloud amènent les entreprises à mettre en place des dispositifs de sécurité ou de filtrage assez complexes. A tout ceci s’ajoute le considérable développement du multi-Cloud, qui complexifie encore la gestion de ses dépenses, celles-ci étant explosées entre les factures des différents fournisseurs Cloud.