Martial Gothier
Directeur commercial Lota.cloud
Dépenses cloud maitrisées pour un impact carbone réduit
Contrôler, comprendre, optimiser vos dépenses en Multicloud vers un impact carbone minimisé avec Lota.cloud
La promesse du Cloud, du point de vue financier, est bien un coût d’infrastructure réduit par rapport à une infrastructure IT on premise.
Réaliser un lift & shift, tel quel de votre architecture vers le Cloud est seulement un choix technologique ou temporel mais certainement une mauvaise opération financière dans la gestion de vos dépenses auprès des CSP.
Un Pay as you go ne sera intéressant que si la migration s’appuie sur une architecture repensée pour le Cloud et dans une optique FinOps by design.
La complexité de l’offre, l’opacité parfois présente dans la tarification des hyperscalers ne facilite pas la tâche.La première étape de contrôle des dépenses envisagées ou réalisées ne conduit pas toujours à une IT durable. Nombre d’entreprises ne prennent conscience du gaspillage qu’à la fin de leur migration, après plusieurs mois ou plusieurs années.
S’il est pertinent de réaliser des économies en achetant au meilleur prix la technologie souhaitée, cet apect centralisé du FinOps autour des achats s’avère insuffisant pour une bonne gestion et tendre vers un impact carbone réduit des produits et services associés à l’infra.
Multicloud, services et produits variés dans leur catégories et déclinaison = complexité pour la visibilité des dépenses
Il est de notoriété publique aujourd’hui que le gaspillage des dépenses liées au Cloud a atteint le tiers de la facture en moyenne, avec une accélération annuelle de 10 % chaque année (30 % de gaspillage en 2020 seuil de référence connu).
Il est donc tout aussi important de prendre conscience que chaque service IT, chaque département de production, de développement, de recherche ou de test génère sa propre gabegie dans l’usage des ressources et donc dans sa facturation.
Dans le cadre de la responsabilisation des acteurs, la pratique du Showback est une étape essentielle pour déduire du partage de la visualisation des coûts le bon ou mauvais usage des ressources. A cet effet, une bonne politique de tagging, un dashboard Multicloud agrégeant l’info de billing vont permettre de remplir la première obligation d’une démarche Finops : l’information.
Le tagging va permettre d’identifier l’affectation des ressources en les agrégeant selon son architecture Cloud, et votre tableau de bord montrera le taux de couverture et l’impact financier des ressources non étiquetées, ainsi que la progression dans le process de tagging.
On voit ici l’importance d’avoir une disponibilité permanente et en temps réel de ces indicateurs dans l’accompagnement RSE de l’organisation IT d’une entreprise.
Plus vos ressources seront sous contrôle, plus vous pourrez mesurer le gaspillage et agir directement sur l’impact carbone de votre consommation de Cloud public. L’action sera d’autant plus efficace que chaque partie prenante sera impliquée dans la démarche FinOps selon sa contribution dans l’usage.
Rappelons que le schéma classique de réservation des instances virtuelles va permettre des économies importantes mais pourrait avoir un effet négatif sur la consommation carbone de l’infrastructure. En effet, cette démarche centralisée a parfois pour conséquence une multiplication inutile des machines utilisées au vu du confort donné et du prix réduit.
Il est souvent plus salutaire de choisir en paiement à l’usage des machines plus récentes, plus performantes qui offrent un rapport prix/performance/volume plus intéressant.
Parmi les recommandations liées au bonnes pratiques FinOps, la gestion des snapshots, l’auto-stop des instances de Dev le week-end, l’utilisation de Kubernetes et de Severless sont des pistes d’optimisation qui influencent favorablement les économies et donc la minimisation de l’impact carbone.
Du côté infrastructure des CSP, un effort notable a été fait pour proposer en support du Cloud public des datacenters économes en eau et en énergie, au PUE performant, en refroidissement adiabatique.
Ils se fournissent en serveurs dernière génération fonctionnant a une température optimale de fonctionnement plus élevée qui limite fortement les besoins en climatisation. Une autre voie utilisée dans ce but est le refroidissement par eau des équipements en rack (water-cooling).
Tout cela permet de respecter des engagements conformes au Green IT, donc d’accompagner les entreprises dans une politique Cloud plus raisonnée et complète le GreenOps qui prolonge une démarche FinOps.